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  • Ainsi Cuisina Mariie
  • J'ai eu la chance d'être riche héritière des talents culinaires de ma maman, et de l'esprit littéraire de mon papa, et voila que j'ai eu l'idée de combiner mes deux passions favorites: la gourmandise et la littérature!
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PRESENTATION

Sans aucune prétention, je peux dire que j'ai eu la chance d'être riche héritière des talents culinaires de ma mère, et de l'esprit et la passion littéraire de mon père. Ici, dans ce blog, j'ai combiné mes deux passions dévorantes: la gourmandise et la littérature!


Bonne visite. N'ésitez pas à me faire part de vos avis et suggestions ;)

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AU BONHEUR DES PAPILLES

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:45

Temps

 

 

Le grand écrivain français Alfred de Vigny a dit : « plus je vais, plus je m'aperçois que la seule chose essentielle pour les hommes c'est de tuer le temps dans cette vie dont nous chantons la brièveté sur tous ses tons. Notre plus grand ennemi c'est le temps dont nous en avons toujours de trop ». 


Ces phrases m’ont permis d’avoir une réflexion à propos du temps et d’avoir un œil critique sur comment les gens le perçoivent et le négligent alors qu’ils devraient lui accorder la plus grande des importances.

La perte de temps est impardonnable. Inconscients sont ceux qui s’amusent à tuer le temps en se ventant d’en avoir de trop. Ne savent-ils pas que chaque instant qui passe est perdu à tout jamais, qu’il est impossible de le revivre pour en faire autre usage ? La perte de temps doit être taxée de sottise.

Les frivolités sont un ennemi redoutable pour le temps, tout comme l’inaction. Ne rien faire c’est regarder des instants d’une vie passer sans réagir, quelle négligence !

Bien qu’il soit abstrait, le temps est parfois palpable. On le sent nous filer entre les doigts, on voit les jours passer, les mois se succéder et les années s’écouler sans prendre conscience de leur vraie valeur. Et puis un jour, on pleur le temps perdu !

 

Parlons du temps présent. Il est à nous, nous le possédons, c’est le seul bien sur lequel on peu avoir le contrôle. On se construit un présent, on le vit, on le module à notre aise. On se construit tout aussi un avenir, on sacrifie aujourd’hui pour demain. On agit aujourd’hui en attendant le lendemain pour jouir et se satisfaire du fruit de notre labeur, car l’attente est en proportion du bonheur qu’elle prépare, cela devrait rassurer ceux qui attendent quelques chose ou quelqu’un, plus on est patient et mieux on sera récompensé.

Le temps n’a pas le temps de perdre ses minutes, ni de trouver jolies les choses ni les gens.

L’avenir est incertain; mais à quoi bon se donner tant de mal à essayer de l’imaginer ou de le prévoir. Personne ne sait ce qui l’attend demain, ni même ce qui va suivre dans les heures qui viennent.

 

Préoccupez-vous du temps présent, oubliez qu’il existe un passé et un futur, sinon vous serez distraits et vous en oublierez le plus important "le présent". Assez de se remémorer le passé, ce rabat joie qui nous tourmente avec espièglerie. Assez de prédire l’avenir, il viendra en temps voulu, il ne s’échappera pas. Assez de vivre dans d’autres temps.

Prenez conscience de cette fortune qui nous ait offerte (le temps présent), lui on peut le vivre pleinement, le ressentir, le changer, l’améliorer, contrairement au passé et au futur qui, eux, sont inaccessibles.

 

Petit clin d'oeil à la communauté "Le Sarmiento" dans laquelle plein de beaux articles fleurissent en ces journées ensoleillées, des lectures bien enrichissantes vous y attendent.

 

Meriem

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:49

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« Et nourrir de plaisir » est le titre d’un coup de cœur littéraire, ma première lecture réunissant mes deux passions: la gourmandise et la littérature.

Cela fait quelques mois déjà que j’ai lu ce livre, et je ne serai pas tranquille tant que je n’aurai pas publié cet article pour partager avec vous le plaisir que j'ai eu à le lire.


« Et nourrir de plaisir » est une œuvre de PERLA SERVAN-SCHREIBER, née au Maroc et publiciste de formation, elle se présente en disant : « je suis née de mère cuisinière et de père gourmand. La génétique ayant ses lois et la chance ses droits, je fus élue gourmande et cuisinière ».


Dans ce livre, PERLA SERVAN-SCHREIBER nous apprend à redonner plus de concidération à ce que nous mangeons, à prendre le temps d’apprécier ce que nous mangeons, elle dénonce les habitudes nouvelles de la société qui détruisent tout plaisir de manger, elle estime de que de nos jours on mange de plus en plus vite, de plus en plus seuls et de plus en plus mal des aliments désincarnés!

 

Perla-Servan-Schreiber_pics_390.jpg


Parmis les passages que j’ai beaucoup apprécié je vais vous citer quelques uns.
Le premier, quand elle parle de la sacro-sainte règle du trois fois trois. Trois repas réunissant père, mère et enfants, autour de trois séquences : entrée, plat, dessert. C’est tellement vrai ! Je me reconnais dans ces paroles, les meilleurs moments sont ceux que je passe avec ma famille, autour d’un bon repas et d’une bonne humeur.


Autre passage dans le troisième chapitre intitulé « la culture est dans l’assiette » dans lequel elle dit que cuisiner c’est se souvenir! Ses souvenirs d’enfance refont surface, elle se revois petite fille au Maroc entourée de sa famille, ou la vie était simple et paisible.
Elle cite également le fameux proverbe arabe qui dit « dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ». Elle ajoute « Dis moi ce que tu manges, comment tu manges, je te dirai qui tu es, d’où tu viens, à quel monde tu appartiens, quel enfant tu as été. Heureuse ou malheureuse, on ne guérit pas de l’enfance ».

« La table sacrée » titre du chapitre 5, dans lequel elle dit que partager ce que l’on mange est un acte fondateur de la vie en société. Il revêt un caractère sacré, constitutif du lien familial et du lien social.


J’achève ce modeste article ou plutôt cet apperçu sur cette magnifique oeuvre littéraire avec ce passage: « si la gourmandise est l’expression de l’oralité rayonnante, la cuisine en est l’activité créatrice. Une bonne cuisine est une cuisine qui réjouit la bouche certes, mais aussi le cœur et l’âme ».

 

Mes amis, la cuisine est un langage, elle parle et fait parler, alors prenez le soin de préserver ce mode de communication sacré!

 

PS: c'est le premier article que je publie dans la communauté "j'en reste baba" créée par ma copinaute Messergaster, cliquez pour voir son blog link

 

 

Meriem

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 11:30

Photo3293.jpg

    Tiout, Tiout, Tiout, on ne fais que parler de toi!

 

  Comme ensorcelée, toute personne que je croise à Mostaganem me parle avec regret du fait d'avoir quitté Tiout et  Ain Sefra. Leurs oasis nous auraient-elles ensorcelés?? C'est fort possible, sinon, nous aurions repris notre routine sans peine, mais hélas ce n'est pas le cas!!

 

 

En regardant les batiments les dunes me manquent, en regardant la circulation monstre le silence assourdissant au beau milieu des montagnes me manque, en rencontrant des gens les chameaux sauvagement apprivoisés me manquent!! et enfin, en repensant aux moments magiques que j'ai laissé derrière moi avec "les amis de Tiout" je souhaiterai en revivre d'autres dans un futur très proche.

 

 

J'ai été très touchée par un poème que Mr BENMILOUD "organisateur de notre séjour" a écrit à propos de notre séjour à Tiout, il résume TOUT!

 

 

A L’ASSCIATION VIADUC DE TOULOUSE

A TOUS CEUX QUI ONT  VECU LE SEJOUR DE TIOUT

 

 

Heureux qui, comme nos amis de Viaduc Pyrénées

Ont vécu à Tiout, Ouarka et Séfra  ces belles journées

Heureux qui, d’Alger, d’Oran et de Mosta sont venus

Ont eu la joie de les avoir découverts et de les avoir connus

Tous ces magnifiques ont réanimé les ruelles du vieux Ksar

Ont découvert Bouamama et ouvert le Musée de Moghrar

Epoustouflés par le site des ossements du Dinosaure

Se sont recueillis sur la tombe d’Isabelle EBERHARD

Des dunes, essoufflés, ils  sont descendus en retard.

A Ouarka et son site digne des paysages lunaires

Dans un silence qui leur a fait oublier leur hebdomadaire

Ce silence strident autour des montagnes de sel

A été interrompu, sous les palmiers par l’eau qui ruisselle

Que de poèmes, de musique de danse, toutes les soirées

Sous la belle tente féeriquement  animée et décorée

Les belles ballades en montagne et dans les palmeraies

Avec les cous et les têtes de chèches enveloppés

Nos quatre jeunes lurons accompagnateurs musiciens

N’ont pas été impressionnés ni par le diwan ni par le  magicien

Les mets traditionnels  et méchouis savamment préparés et servis

Ont fait oublié aux gents leurs régimes, tellement ils étaient ravis

C’est dans ces formidables moments que sont nées des amitiés

Qui ont transformé, en amis, nos sympathiques invités

Grâce à l’Auberge de Tiout et son merveilleux Directeur

Qui se transforme le soir en formidable luthiste et chanteur

Nous militerons sans cesse pour d’autres plus beaux  séjours

Et souhaitons à nos amis de Toulouse et d’ailleurs un bon retour

Nous espérons tous, que ce n’est qu’un au revoir

Et restons disponibles et heureux de vous revoir

 

Djamal BENMILOUD

 

SI TU PLEURES DE JOIE, N’ESSUIES PAS TES LARMES !

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 14:45

En faisant ma lecture dans un ouvrage de philosophie, je suis tombé sur ça: "un dieu, voulant récompenser une mère, lui demande ce qu'elle souhaitait pour ses deux fils. Elle répondt :"le sommeil", c'est-à-dire: la mort."


Alors on se demande si la vie est un bien ou un mal.

 

Bien des philosophes et des écrivains ont formulé des opinions contradictoires. Pour certains, la vie est lutte et effort, tandis que d'autres réfutent les arguments des pessimistes, et essayent de se convaincre que l'existence est un bien.

 

Il existe maintes raisons que nous pouvons avoir de penser que la vie est un mal.

 

D'abord le mal physique. Comprenant la lutte, la fatigue, les défauts de force, de santé. La douleur, la maladie, les infirmités, la souffrance autour de soi, les catastrophes naturelles, les cataclysmes, les malheurs collectifs ou individuels.

 

Puis, le mal métaphysique. L'homme est impuissant, il n'est pas libre, il ne réalise que rarement ses désirs, ses ambitions, ses rêves. Ce qu'a édifié l'homme ne subsiste pas longtemps. L'homme ne laisse après lui nule trace durable dans la pensée des autres. Aussi, le chagrin de la perte d'un être cher, le regret de la vie, l'appréhension angoissante de ce qui suit la mort.

 

Quant aux raisons que nous pouvons avoir de penser que la vie est un bien, elles sont multiples.

Certes la vie est effort, et cet effort peut être accopmagné de la satisfaction d'avoir triomphé. La maladie ne peut être que temporaire dans le meileur des cas. La mort est évidente, c'est tragique, mais il est plus facile de s'y résigner si l'on songe qu'elle frappe tous les êtres!

La nature peut nous procurer une impression d'apaisement.  Elle peut également être un refuge, une retraite. L'amitié peut procurer des joies. Sans oublier les joies que peut donner la famille. Ceux qui ont la foi ne redoutent pas la mort.

 

La vie vaut la peine d'être vécue. Au reste, dans les jours de malheur ou nous serons tentés de la maudir, peut-être pourrons-nous trouver un apaisement dans la pensée que l'essentiel ,n'est peut-être pas d'être heureux, mais d'être grand par les pensées et la vaillance du coeur.

 

 

 

 

 

 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 14:55

MACHIAVEL1.jpg

 

 

Je m'intéresse aujourd'hui aux différentes expressions concernant Machiavel "plan machiavelique", "pensée machiavelique", "idée machaivélique"... Qui est donc ce Machiavel?

 

Nicolas Machiavel est le premier penseur de l'Etat laique, écrivain et homme politique de l'époque on l'associe à cette phrase "une guerre est juste quand elle est nécesssaire". Ce qui m'intéresse en Machiavel c'est sa pensée.

 

"La fin justifie les moyens". Bien que Machiavel n'ait jamais écrit cette phrase qu'on lui attribue, elle résume bien sa position sur le sujet.

Pour lui, c'est la loi du plus fort qui l'emporte. Il s'entient à la réalité des choses. Capable d'utiliser tous les moyens même contre divins, moyens immoraux, contre la religion, l'essentiel est de réussir.

Machiavel est réaliste, d'ailleurs ses idées ont servit dans la pensée actuelle.

 

Machiavel affirme qu'il n'est pas contre la morale, c'est selon une morale particulière qu'il voit la vie. Sa morale est différente de celle des autres.

 

Toutes les lois reposent sur la force. Le mot faiblesse est à bannir. Machiavel est convaincu de la force de la force!

 

La doctrine de Machiavel est considérée comme dépourvue de tout sens moral, d'honnêteté et d'intégrité. Dans son livre "le prince" il parle de liberté populaire, il dit qu'il ne faut pas être juste, il suffit de le paraitre.

 

Donc dorénavent quand vous entenderez machiavéliquement ceci sera synonyme de ruse, de perfidie, d'esprit d'intrigue et surtout d'entêtement afin d'arriver à nos fins.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 09:59
Ce matin, dans une émission que j'apprécie énormément "La grande librairie" diffusée sur ARTE, il y avait comme invité "Michelle Perrot" juqu'à lors inconnue de mon répertoire littéraire.

Michelle Perrot est une historienne française qui s'est intéressée dans son dernier livre aux chambres! Oui, les chambres qu'on connais, la chambre à coucher, la chambre d'enfant, la chambre de l'étudiant... et bien d'autres plus terrifiantes, comme la chambre du malade et du mourrant.

Une fois l'émission finie, je me suis précipitée vers mon ordinateur (en esperant que la connexion serait au RDV ) et je me suis rendue sur LE site de la culture Evene.fr, toute l'actualité de la culture y est, c'est d'une richesse absolue.
J'ai lu le résumé du livre, et ça a confirmé ma première impression sur ce livre.

"Hisoire de chambres" est une petite merveille, ça peut nous sembler banal de parler de chambres, car nous nous y rendons tous les jours et plusieurs fois, sans pour celà y accorder beaucoup d'importance..
Qui de nous ne passe pas la plus part de son temps dans une chambre? Que ce soit pour dormir, pour étudier, pour travailler, ou juste pour s'allonger et méditer.

Comme le résumé du livre le mentionne:

Bien des chemins mènent à la chambre : le sommeil, l'amour, la méditation, Dieu, le sexe, la lecture, la réclusion, voulue ou subie. De l'accouchement à l'agonie, elle est le théâtre de l'existence, là où le corps dévêtu, nu, las, désirant, s'abandonne. On y passe près de la moitié de sa vie, la plus charnelle, celle de l'insomnie, des pensées vagabondes, du rêve, fenêtre sur l'inconscient, sinon sur l'au-delà.

Une chose qu' à dite Michelle Perrot et que j'ai beaucoup aimé, c'est que "pendant une insommenie, à 3h du matin, tout le monde à l'impression d'avoir raté sa vie"

Et il est vrai que les pensées les plus sombres nous envahissent pendant une insommenie!

Voili voilou pour ce qui est de l'instant littérature :) je vais vite me mettre à la recherche de ce livre, il faut absolument que je le lise!

Et vous alors?
Je sais que pour les mamans actives il est difficile de trouver du temps pour elles-memes, mais, arrivez-vous à trouver des moments volés pour etre seules?

Aimez-vous-comme moi- vous retirer de la foule pour vous réfugier dans le silence de votre chambre, faire le vide et méditer en toute sérénité?

Est-ce que -comme moi- vous ne supportez pas que les choses soient figées autour de vous, et qu'il faut que vous changiez constamment la déco de votre chambre ou de votre intérieur?

Des petites questions simplettes qui m'interpellent :)

'MERIEM'
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 00:12

J'avais cité dans la présentation de mon blog; le livre de Nietzsche, intitulé "ainsi parlait Zarathoustra". Je l'ai sous les yeux et j'aimerai tant le partager avec vous.
Le livre est composé de quatre parties, quatre périodes de dix jours entre 1883 et 1885 durant lesquelles Nietzsche a rédigé cet oeuvre.
Lorsque Zarathoustra fut agé de trente ans, il quitta son pays pour se réfugier dans la montagne. Durant dix années, il vit la solitude.
Un matin, il se leva et décida de partager ses pensées avec les hommes à travers des discours. Chaque discours -ou presque- se termine par cette formule 'ainsi parlait Zarathoustra'
Zarathoustra signifie 'celui qui a de vieux chameaux' . C'est le nom d'un prophète de l'ancienne religion perse. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal.

Tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empécher de prendre des notes de passages très intéressants et très beaux.

" Mon frère, quand tu as une vertu, et quand cette vertu est tienne, tu ne l'as en commun avec personne... Et voici que tu partages avec le peuple le nom que tu lui donnes, et tu es devenu peuple et troupeau avec ta vertu"

" En vérité, vous qui vous etes éveillés! Il faut que vous appreniez à rever dans la vie: et moi-meme je veux vous attacher à la vie par la ceinture du reve"

" Vous regardez en haut quand vous aspirez à l'élévation. Et moi je regarde en bas parce que je suis élevé "

" C'est une malédiction que les meilleurs se retirent sans enfants "

....

Bon, je m'arrete ici sinon vous aurez 440 pages à lire :)
Pour ceux qui aiment la philosophie, ce livre est inratable!

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 00:53




Voila un texte qui résume toutes les valeurs humaines, l'inquiètude et l'amour qu'a un père pour son fils. L'un des plus célèbres poemes de la littérature, très émouvant, j'adore particullièrement, car c'est mon père qui me l'a fait découvrir, je ne me lasse pas de le lire et relire.








Tu seras un homme, mon fils.

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir.

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre.

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sôts,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot.

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître
Penser, sans n'être qu'un penseur.

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant.

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quand tous les autres la perdront.

Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,

Tu seras un homme, mon fils.


Rudyard Kipling

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